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Psychologie

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8 décembre 2007 6 08 /12 /décembre /2007 16:17
Semaine du 8 au 14 décembre :
 
 
 
TELEVISION:
        
       
        ¤¤  Anna Netrebko et Rolando Villazon à Paris : dimanche 9 à 19h  (ARTE)        
 
 
        ¤¤  Inva Mula et Rolando Villazon (Antibes, 2005) : dans la nuit de lundi à mardi vers 1h25 du matin  (France2)
 
 
RADIO:
        
 
        ¤¤  Boris Godounov de Moussorgski (Bologne, fév. 07) : samedi 8 à 19h30  (FM)
Vladimir Vaneev : Boris Godounov ; Manuela Custer : Feodor ; Elena Monti : Xenia ; Maxim Paster : Le Prince Chouiski ; Andreï Ivanov : Andrei Tchelkalov ; Dmitri Ageev : Pimène ; Vsevolod Grivnov : Grigori (le prétendant) ; Alexander Teliga : Varlaam ; Viktor Vikhrov : Missail ; Tamas Bator : Pristav, officier de police ; Barbara di Castri : L'aubergiste
Choeur et Orchestre du Théâtre Municipal de Bologne - Daniele Gatti, direction
 
 
        ¤¤  Le goût des autres:  La Traviata de Verdi : dimanche 9 à 21h  (Radio Classique)
Confrontation de différentes interprétations
 
 
        ¤¤  Concert: La passion du chant selon P-L Aimard (Garnier, nov. 07) : lundi 10 à 16h  (FM)
Moussorgski: Sans soleil; Chants et Danses de la Mort - Messiaen: Poème pour MI; Chants de terre et de ciel
Yvonne Naef : mezzo-soprano; Ferruccio Furlanetto : basse; Mikhail Petrenko : basse
Pierre-Laurent Aimard : piano
 
 
        ¤¤  Concert Ravel (Pleyel, mai 07) : lundi 10 à 21h  (Radio Classique)
Avec notamment S. Piau et E. Maurus
 
 
        ¤¤  Concert Rameau (Versailles, oct. 07) : mardi 12 à 16h  (FM)
V. Gens et Les Talens Lyriques
Extraits de Castor et Pollux et d'Hippolyte et Aricie
 
 
        ¤¤  La vie baroque: Jordi Savall : jeudi 13 à 21h  (Radio Classique)
 
 
       ¤¤  La règle du je: Surprendre: Josephe Haydn : vendredi 14 à 13h15  (FM)
 
 
        ¤¤  Concert: Les secrets de Versailles au temps de Louis XIII (Versailles, oct. 07) : vendredi 14 à 16h  (FM)
Il Seminario Musicale - Gérard Lesne, direction et haute-contre
Chantal Santon : dessus; Jean-François Novelli : taille; Edwin Crossley-Mercer : basse
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2 décembre 2007 7 02 /12 /décembre /2007 01:13

Je voulais d'abord juste mettre un petit commentaire en bas de la selection radio/tv de Caroline et puis je me suis laissé emporter, donc j'ouvre un fil consacré à ce spectacle.

 

 

Cette representation filmée en fevrier 2007 à Zurich et qui sortira en dvd bientôt se place en haut de la (pauvre) discographie de l'oeuvre, ce n'est toujours pas idéal mais bon.

 

 

 

William Christie revèle tout son talent avec La Scintilla et m'a autant convaincu ici que pour le Radamisto, c'est vif et très dramatique sans jamais rogner sur les couleurs, de plus certains da capo sont étonnants d'originalité (par exemple celui du "Myself I shall adore");  j'ai hate d'entendre son Orlando avec Mija toujours en ces lieux.

 

 

Cecilia Bartoli réussit vraiment son pari: malgrè quelques coupures (l'air de la colombe) et des difficultés à assurer son air du désir au II, elle réussit vraiment un tour de force dans un rôle franchement aigu pour elle. Le moment le plus réussi est de loin "No no I'll take no less" parfait de rage sarcastique (écouter la jouissance triste du "I know what you are!") et d'exactitude vocale (un petit blanc au debut du da capo cependant, elle a voulu en faire un peu trop dès le début mais c'est fort pardonnable étant donné les écueils techniques de cet air). On est à des années lumières de la mécanique et fade Battle. Par contre le "Myself I shall adore" m'a un peu semblé à coté de la plaque: on peine à y sentir la midinette narcissique tant les éclats de joie de Bartoli attirent la sympathie d'une part et ensuite tant sa grace est capiteuse, on voulait Paris Hilton et on tombe sur Marylin Monroe, c'est vraiment un air dans lequel ne réussissent que les sopranos coloratures (Joshua y est fabuleuse).

 

 

Charles Workman attire toujours par le charme de son timbre mais les vocalises m'ont semblé un peu confuses et si tout est bien mené, cela manquait un peu de variété et d'abandon ("Where're you walk" un peu placide à mon goût).

 

 

Birgit Remmert manque vraiment d'agilité: ses beaux graves et ses talents d'actrice se font jour dans le "No more! I'll hear no more!" mais sombrent totalement lors du "Hence! Iris hence away!" où elle semble constamment essouflée, elle réussit bien mieux ses autres scènes moins exigeantes vocalement. J'aimerai bien entendre Ewa Podles ou Silvia Tro Santafé dans un tel rôle, pour l'instant la cosmogonique et furibarde Della Jones reste ma référence dans ce rôle.

 

 

Liliana Nikiteanu detonne totalement ici, on est pas du tout ému par sa tristesse au I et la voix exagéremment enflée disparait pourtant très vite dans l'orchestre; le style fait très campagnard tant on la sent gênée. On est très loin des feulements blessés de Charlotte Hellekant.

 

 

Les petits rôles n'ont rien de marquant ni d'indigne: Athamas de Thomas Michel Allen franchement fade malgrè une voix mixte pas dénuée d'interêt; Somnus/Cadmus d'Anton Scharinger bien chantant mais manquant d'attention au texte et de superbe royale. Quant à Isabelle Rey elle se sort excellement de son air et possède toujours une fibre comique certaine, dommage que le rôle ne lui permette pas de faire montre de son agilité vocale.

 

 

Pour la mes de Robert Carsen, c'est comme d'habitude souvent bien senti avec de superbes idées d'homme de théâtre (la mort de Semele dans le manteau de pourpre et d'hermine, les mouvements de foule, les éclairages qui font oublier le vide de la scène et font passer du palais à l'intimité de la chambre en un clin d'oeil), mais la transposition bourgeoise lasse vite et, si on lui sait gré de rappeler l'ironie et l'humour présent chez Handel, on aimerait tout de même que cela soit fait avec plus de finesse: par exemple la scène de fureur de Junon est certes assez drole mais au détriment de toute impression de puissance; or Handel est rarement univoque, mélancolie et rire, puissance et dérision se mêlent souvent dans sa musique, choisir l'un au détriment de l'autre c'est le simplifier abusivement. Et bien sur des gros gags qui tachent (le billet British Airways que brandit Junon sur "a speedy flight will take") et des coupures traditionnelles (le rôle de l'Amour, Mercure).

 

 

 


Au final, le DVD sera à mon sens la meilleure version disponible tant que la vidéo du spectacle de McVicar avec un Croft divin, une Massis à baffer et une Hellekant passionante dirigés par un Minko des grands jours ne sortira pas; pour avoir une pleine conception du potentiel d'une telle oeuvre on se précipitera aussi sur le live de Minkowski pour Della Jones (le studio avec Gardiner est sans aucun intérêt) et Joshua (ma Semelé idéale). A ce propos voilà la scène de Junon par Della Jones en live dirigée par Minko à Poissy en 1998 - la maison rejette toute responsabilité en cas d'explosion de vos enceintes ou de traumatisme durable sur votre chat, vous être prévenus!

 

 

 

 

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1 décembre 2007 6 01 /12 /décembre /2007 18:45
Semaine du 1er au 7 décembre :
 
 
 
TELEVISION:
        
       
        ¤¤  Semele de Haendel (Zurich, 2007) : samedi 1er à 22h35  (ARTE)
R. Carsen / W. Christie - Avec C. Bartoli, C. Workman, B. Remmert...
 
        ¤¤  Juan Diego Florez (TCE, 2004, 1/2) : dimanche 2 à 19h  (ARTE)
 
 
        ¤¤  L'ensemble Matheus et J-C Spinosi : dans la nuit de lundi à mardi vers 1h20 du matin  (France2)
 
 
        ¤¤  Tristan et Isolde de Wagner (dalla Scala, en faux direct) : vendredi 7 à 19h  (ARTE)
P. Chéreau / D. Barenboïm - Avec W. Meier, I. Storey...
[voir aussi 'radio']
 
 
 
RADIO:
        
 
        ¤¤  L'Elixir d'amour de Donizetti (Londres, nov. 07) : samedi 1er à 19h30  (FM)
avec S. Secco, A. Kurzak, L. Tézier... - Dir: M. Franck
 
 
        ¤¤  Le matin des musiciens: Lettres d'Italie du Président de Brosses : de lundi à vendredi à 9h05  (FM)
 
 
        ¤¤  Motets de Bernier (Versailles, oct. 07) : lundi 3 à 10h02  (FM)
Sarah Szlakmann : dessus ; Cyril Auvity : haute-contre ; Stephan Van Dyck : taille ; Sydney Fierro : basse-taille
Direction artistique : Harry Bicket - Les Pages et les Chantres du CMBV - The English Concert - Direction : Olivier Schneebeli
 
 
        ¤¤  Concert Haydn, Gluck, Mozart (Cité de la musique, nov. 07) : lundi 3 à 20h  (FM)
Orchestre Philharmonique de Radio France - Direction : Christian Zacharias
Orfeo ed Euridice (extraits) par Helena Rasker : soprano et Johannette Zomer : soprano
 
 
        ¤¤  Zélindor, roi des Sylphes de Rebel et Francoeur
+ Suite de Pygmalion et de Zaïs de Rameau (Versailles, oct. 07) : mardi 4 à 16h  (FM)
Bénédicte Tauran : Zyrphée; Mathias Vidal : Zélindor ; Arnaud Richard : Zulim ; Aurore Bucher : La Nymphe
Ensemble Ausonia - Direction : Frédéric Haas et Mira Glodeanu
 
 
        ¤¤  Egine de Blamont (Versailles, oct. 07) : mercredi 5 à 10h02  (FM)
Virginie Pochon : Egine ; Caroline Mutel : Thétis ; Arnaud Marzorati : Sisyphe ; Jean-Sébastien Bou : Jupiter
Les Nouveaux Caractères - Direction et clavecin : Sébastien d'Hérin
 
 
        ¤¤  Tout arrive: avec Robert Carsen (sous réserve) : jeudi 6 à 12h53  (France Culture)
Pour sa mise en scène de Tannhäuser à Bastille
 
 
        ¤¤  La vie baroque:  J. E. Gardiner : jeudi 6 à 21h  (Radio Classique)
 
 
        ¤¤  Tristan et Isolde de Wagner (dalla Scala) : vendredi 7 à 19h  (FM)
Voir 'Télévision'
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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 16:27

Récital Handel de Magdalena Kozena
avec Andrea Marcon et le Venice Baroque Orchestra
TCE le 12 novembre 2007

Vivaldi
Sinfonia de Giustino RV. 717


Handel
“With darkness deep”, air de Theodora extrait de Theodora
“O! Had I Jubal’s lyre”, air d’Achsach extrait de Joshua


Vivaldi
Concerto pour cordes et basse continue en sol mineur RV 156
Concerto pour cordes et basse continue en ré mineur RV 127

Vivaldi en sol mineur RV 156 en ré mineur RV 127


Handel
“Scherza infida”, air d’Ariodante extrait d’Ariodante

Vivaldi :
Concerto pour cordes et basse continue en ut majeur RV 114

Handel :
“Cara speme”, air de Sesto extrait de Giulio Cesare
“Ah! mio cor!”, air d’Alcina extrait d’Alcina

Vivaldi :
Concerto pour deux violoncelles et orchestre en sol mineur

Handel :
“Dopo notte”, air d’Ariodante extrait d’Ariodante

Bis:
Handel, "Lascia ch'io pianga" (Rinaldo) et "Ombra mai fu" (Serse)

 

J'aime énormément Kozena, cette voix rèche, ce visage grimaçant qui sont capables de la douceur la plus délicieuse à coté de l'angoisse la plus acide; intrigué par le disque auquel ce concert fait suite, j'avais hâte de l'entendre, d'autant que les airs qui me plaisaient le moins dans le disque ont ici disparu. A ce propos, une petite remarque sur le programme des plus étonnants quand on connait la curiosité musicale de Kozena (voir son disque de mélodies tchèques ou bien La Belle immagini): que des tubes archi connus de Handel, tant pour les soprano (Joshua) que pour les contraltos (Hercules, Orlando); je trouve cela assez prétentieux de sa part d'aborder des rôles aux tessitures si éloignées, et l'echec des folies de Déjanire et Orlando dans le cd viennent justement lui rappeler que si elle chante merveilleusement Handel (notemment Cleopatra, Le Messie, les cantates romaines) et que sa voix de mezzo colorature lui permet de chanter beaucoup de choses, elle se perd dans ces rôles franchement trop graves où, par manque d'assise, elle se débat comme elle peut sans résultat probant. Heureusement ce soir donc, point de Dejanire ni d'Orlando, mais des bis dignes d'un récital de Renée Fleming!

 

 

 

 

Les mérites d'Andrea Marcon et de son orchestre, le Venice Baroque Orchestra ne sont plus à démontrer dans Vivaldi et le répertoire galant: leur version des Quatre saisons avec Carmignola est pour moi simplement la meilleure de la discographie, on aura aussi remarqué le live de l'Andromeda liberata (un peu moins le disque), et les nombreux concertos de Vivaldi qui ne connaissent pas de concurrence si ce n'est celle de l'Accademia Bizzantina de Dantone. De plus cet ensemble se révèle bien meilleur à l'approche d'un enregistrement (live de L'Olimpiade de Cimarosa, de Galuppi ou de L'Atenaïde de Vivaldi assez inégaux): ce soir comme dans le disque on frôlait donc la perfection pour les concertos de Vivaldi servant d'entremêts (à l'exception du Concerto pour deux violoncelles qui n'est vraiment pas du meilleur Vivaldi, faut dire...), avec seulement une quinzaine de musiciens il est remarquable de sonner aussi ferme et avec une telle consistance quand bien des ensembles baroques tombent dans des visions plus squelettiques et nerveuses (je pense à Europa Galante par exemple). Les découvrant ce soir dans Handel, j'espère ardemment qu'ils ont pour intention d'enregistrer des opéras entiers car le résultat est d'une lisibilité, d'une limpidité remarquable, rarement j'ai autant ressenti à l'écoute de cette musique cette impression de naturel, d'évidence. On est ici loin des choix tonitruants (mais tout aussi passionnants et réjouissants) d'un Jacobs, l'orchestre se fait vite oublier sans jamais disparaître, forme de présence rassurante et déléctable. Voilà un extrait de ce dont il sont capables chez Vivaldi (de nombreux autres extraits sont aussi écoutables sur youtube). 

 

 

 

  

Par contre Magdalena Kozena m'a paru bien fade ce soir là: je ne sais si elle était fatiguée, ou en méforme vocale, mais ne serait-ce que pour les airs d'Ariodante que je vantais tant il y a deux ans en cette même salle, la différence de qualtié est plus remarquable et, de ce fait, décevante! L'air de Theodora annonçait pourtant un bon récital, sans plonger dans les abîmes d'affliction qu'elle peut pourtant atteindre, le seul air "rare" du récital retient merveilleusement l'attention, aussi grâçe à la splendeur des cordes, il faut bien l'avouer. Elle se fait ensuite plaisir avec l'air de Joshua travaillé par toutes les étudiantes en chant à coté du "V'adoro pupille", dans lequel elle fait montre de beaux aigus mais dont le rayonnement est forcément limité, cet air convenant mieux à des sopranos plus affirmées aux aigus cristallins comme Invernizzi ou Dawson (personnellement je l'avais découvert par Victoria de Los Angeles chanté en allemand! Eh bien c'était pas mal du tout!). Un bon début donc mais rien d'enthousiasmant non plus.

 

 

 

Arrive le "Scherza infida"... si la voix est toujours bien menée avec de louables et impressionnantes descentes dans le grave sur "a morte" et "infida"; l'interprétation m'a paru de bout en bout superficielle et intermittente. Superficielle car si les effets étaient bien là pour animer cet air et en révéler le dramatisme, ils n'étaient pas du tout habités, je dirais presque que je les ai trouvés mécaniques, sans âme. Intermittente ensuite car elle ne jouait pas les silences: alors qu'il y a deux ans au TCE elle regardait la salle et se projetait vers elle de façon hagarde et enragée, là, rien, un peu courbée comme à son habitude, mais terriblement distante comme recroquevillée dans l'orchestre, la fin d'une phrase n'appelait pas la prochaine qui arrivait du coup comme un cheveu sur la soupe. Du coup à l'entracte, nous fûmes nombreux à trouver cela très honnête tout en étant déçu de n'avoir pas ressenti grand chose.

 

 

 

Après l'entracte, on la retrouve plus en forme pour "Cara speme" où ses feulements et sa finesse furent très efficaces, mais là encore on avait du mal à sentir la peine de l'adolescent vengeur. "Ah mio cor" fut son meilleur moment: comme dans l'album elle choisit une interprétation exsangue, comme si la plaie terminait de se vider et que le coeur s'arrêtait de battre avec les derniers coups d'archets, interprétation nouvelle par rapport à la luxueuse et non moins émouvante version d'Arleen Auger ou à la rageuse et captivante version de Karina Gauvin. Tout ici est dans l'inflexion de certains mots, dans l'intonation toujours variée des "Ah!", dans les grincements sur "pianto" ou dans la façon dont meure le souffle, comme si la laideur légendaire d'Alcina resurgissait dans l'abattement. Cette interprétation hallucinée et mortuaire demande du coup peu de ressources vocales mais énormémént de finesse dramatique dont Kozena fut ici prodigue, à tel point que je me demande si elle ne s'est pas économisée avant cet air tant il semblait lui demander d'energie. Mais une telle version demande aussi une attention sans faille de l'auditeur, attention qu'il est difficile de conserver après un début de récital en demi-teinte et ce d'autant plus dans une salle de concert, loin du confort du disque, car dans cette vision de l'air l'artiste brûle plus la partition qu'elle ne brûle les planches (oui encore une de ces images dont j'ai le secret :o) ). Paradoxalement, alors que ce fût son meilleur moment selon moi, c'est aussi celui qui a pu le plus décevoir, voire agacer.
La seule reserve que j'emettrai serait la même que j'ai pu adresser à Christine Schäfer au Chatelêt il y a deux ans quand elle avait chanté le rôle en entier, car Schäfer adoptait un peu la même posture mais sans l'intelligence de la variation de Kozena, l'air tombait donc à plat. Reste cependant la question de l'évolution du personnage car si Alcina est exsangue dès "Ah mio cor", on comprend mal  premièrement le da capo fier et belliqueux, cela dit on peut aussi l'interprêter comme la métaphore d'un dernier sursaut avant la mort, d'un dernier spasme, telle l'explosion radieuse d'un astre (ou d'une ampoule si vous préférez les métaphores domestiques) ; et cependant Alcina est encore loin d'être morte, en second lieu on comprend donc mal qu'elle soit déjà si affaiblie alors qu'il lui reste au moins les ressources de la magie "Ombre pallide" et les larmes "Mi restano le lagrime", mais surtout la rage "Ma quando tornerai", peindre Alcina si abîmée et abattue dès "Ah mio cor" pose donc de véritables problèmes de cohérence dramatique pour ce personnage dont l'opéra traduit la déchéance et il serait passionnant de voir comment Kozena les surmonte si elle interprête un jour le rôle en entier. 

 

 

 

Après un tel morceau, le "Dopo notte" est apparu plus sec et rocailleux qu'il y a deux ans: si une telle version peut toujours convaincre en ce qu'elle voile par sa rigueur l'exsultation d'Ariodante comme pour rappeler le souvenir de "l'orrida tempesta" de la partie B, elle tourne vite court tant la longueur de l'air et l'accompagnement orchestral conviennent plus à une joie délurée et un sourire ravi. Je passe sur les bis sans intérêt; franchement ils ne se sont pas foulés de côté là, en ne chantant aucune nouveauté par rapport au cd. Certes le public était venu pour entendre un best of de Handel, mais les bis servent justement d'espace à une liberté plus grande, si c'est pour nous reservir de la soupe tiède, merci bien.

 

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23 novembre 2007 5 23 /11 /novembre /2007 20:51
Semaine du 24 au 30 novembre :
 
 
 
TELEVISION:
        
       
        ¤¤  The Rake's Progress de Stravinsky (Bxl, 2007) : samedi 24 à 22h35  (ARTE)
R. Lepage / Kazushi Ono - Avec L. Claycomb, A. Kennedy...
 
        ¤¤  Thema: La légénde des Nibelungen : dimanche 25 à 20h45  (ARTE)
Le trésor des Nibelungen: 1. Sur les traces de Siegfried (20h45)
                                        2. À la recherche de l'or du Rhin (21h35)
La vengeance de Siegfried (22h30)
 
 
        ¤¤  Concert de gala à l'opéra de Vienne : dans la nuit de lundi à mardi vers 1h35 du matin  (France2)
 
 
        ¤¤  L'Opéra de quat'sous de B. Brecht et K. Weill (Francfort, 2007) : mardi 27 à 22h45  (ARTE)
Mise en sc.: A. Wilms - Réal.: P. Schönhofer - Dir.: N. de Paz
 
 
 
RADIO:
        
 
        ¤¤  Concert (Rome, oct. 07) : samedi 24 à 9h05  (FM)
V. Varriale; G. di Vittorio - La Capella della Pietà de' Turchini - A. Florio
OEuvres de Faggioli, Vinci, Paisiello, D. Scarlatti, Piccinni, Petrini
 
 
        ¤¤  Ariane à Naxos de R. Strauss (Genève, avril 07) : samedi 24 à 19h30  (FM)
avec N. Stemme - Dir: J. Tate
 
 
        ¤¤  Histoires de musique:  Feuilleton Odyssée (8) : dimanche 25 à 19h07  (FM)                       
                       
 
        ¤¤  Concert de Versailles (oct. 07) : lundi 26 à 16h  (FM)
I. Poulenard; R. Getchell; R. Champion - Le Parnasse français - Dir: L. Castelain
Oeuvres de Campra et Mondonville
 
 
        ¤¤  L'atelier des chanteurs:  avec Sandrine Piau : jeudi 29 à 15h02  (FM)
Piano: S. Manoff
 
 
        ¤¤  Concert à Pleyel (oct. 07) : vendredi 30 à 10h02  (FM)
A. Brahim-Djelloul; S. Guèze - Dir.: Y. Levi
Oeuvres de Mendelssohn, Bellini, Verdi, Berlioz, Gounod, Tchaïkovski
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18 novembre 2007 7 18 /11 /novembre /2007 22:22

Vu que je n'ai pas toujours eu le temps, le courage, l'envie ou la confiance d'écrire des compte-rendus pour tous les spectacles que j'ai été voir depuis juin dernier, je vous livre ici des bribes de commentaires non sans valeur (j'essaye toujours de dire ici l'essentiel et le remarquable dans le bon comme dans le mauvais) mais sans grande prétention: dans le format ce sont des compte-rendus tels qu'on peut en lire dans les "grands" magazine musicaux français, dans le fond cela se veut pourtant plus humble (gnarf gnarf!).

*Le Temps des Gitans par Emir Kusturica à l'Opéra Bastille (juin 2007)

J'ai été fort déçu par ce spectacle qui était pourtant sur le papier un des projets les plus excitants de la saison: confier à un réalisateur aussi génial que Kusturica l'adaptation de son plus beau film. En réalité, c'est un échec:
- musical d'abord, Kusturica s'étant faché avec Bregovic qui avait composé la musique du film, c'est le fils de Kusturica qui a composé celle du spectacle et la différence de qualité est très sensible, on se retrouve avec du rock gitan caricatural, bordélique mais pas grisant, manquant cruellement d'émotion et de sensibilité; par ailleurs sonorise les chanteurs et l'orchestre à l'extrême dans une salle d'opéra créait des conditions acoustiques très mauvaises ne permettant notemment pas de savoir quel personnage chantait sur scène;
- dramatique ensuite, car résumer un film fleuve de plus de 2h dont l'action se déroule sur 10 ans en un spectacle d'un peu plus d'une heure et demie, cela relève de l'impossible, du coup le drame défile à toute vitesse, chaque caractère se contentant d'un air pour être peint, dans ces conditions, impossible d'être ému par le sort du héros, la bienveillance de la grand-mère, le destin tragique de l'amante ou la fourberie du méchant, d'ailleurs quand Kusturica veut créer l'émotion (lors de la rencontre entre Perhan et sa fiancée par exemple) il diffuse des extraits de son film, l'impuissance du spectacle est dite;
- scénique enfin, n'ayant sans doute pas su s'adapter au mécanisme de production d'un spectacle de l'ONP qui commence assez tôt, Kusturica s'est retrouvé pris par le temps, d'où des décors insuffisants pour ouccuper l'immense scène (à l'exception de la colossale entrée de la cathédrale de Milan) et une direction d'acteur souvent brouillonne; enfin reléguer les musiciens tziganes à la fosse les trois quart du temps, c'est retirer à cette musique son coté festif en séparant ce qui ne devrait pas l'être, les musiciens faisant clairement partie de l'action dans tous les films "tziganes" de Kusturica.

Au final, une grosse déception donc, surtout à coté de la splendeur du film: là on est certes emporté par la musique, on ne s'ennuie pas, mais rien ne marque vraiment et on est jamais ému. Ce spectacle a cependant attiré énormément de personnes, la salle étant remplie tous les soirs et il sera repris au Palais des Congrès en mars, espérons que Kusturica prendra du temps pour le retravailler.

 

* Capriccio de Strauss à Garnier (septembre 2007)

Rien de bien neuf dans cette reprise du superbe spectacle de Carsen (avec une mise en abyme et une rupture de l'illusion théatrale qui prennent ici bien plus leur sens que dans Les Contes d'Hoffman par exemple); dirigés par l'excellent Hartmut Haenchen les musiciens de l'ONP donnent le meilleur d'eux-même (comme dans Salomé un an plus tôt); à défaut d'être très profonde Solveig Kringelborn est bien chantante et stylée, on aurait aimé une élégance moins naïve, mais cela fonctionne très bien; Charles Workman est toujours aussi intelligent en Flamand même s'il a un peu trop tendance à surjouer le personnage; l'Olivier de  Tassis Christoyannis manquait en revanche un peu de caractérisation, c'était un peu timide et enfin la Clairon au timbre vielli de Doris Soffel m'a interessé non pas par la beauté de son chant, mais au contraire parce qu'armée d'une voix aussi claironnante et rauque, le personnage prenait une dimension nouvelle, presque caricaturale, comme si Strauss avait voulu se moquer de ces grandes tragédiennes ampoulées.

 

*Arianne et Barbe-Bleue de Dukas à Bastille (septembre 2007)

J'avais très peur étant donné ma haine pour l'oeuvre de Marthaler de voir cette mes de sa décoratrice: pourtant c'était plutôt réussi. Bien moins pédante que Marthaler, Anna Viebrock ne cherche pas à montrer au spectacteur, comme un gamin de 12 ans le ferait, à quel point elle est intelligente; son propos colle bien à celui de Maeterlinck, cela n'a rien de très original (les Hommes choisissent leur servitude) mais c'est cohérent et efficace: toutes les merveilles promises par le livret se limitent à cet étage d'usine divisé en autant de pièces qu'il y a de portes, et dans lesquelles évoluent les femmes de Barbe-Bleue dès l'ouverture du rideau; le proscenium sert d'accès au chateau, d'espace de liberté dans lequel les femmes n'oseront suivre Arianne ni même secourir Barbe-Bleue, ce que des spectateurs peu sensibilisés à l'art de mettre en scène ont interprété comme une absence de direction d'acteurs, alors même que c'est tout l'inverse (c'est justement parce que la direction d'acteur ne colle à ce moment pas au livret qu'elle est si frappante et donc qu'elle fait sens: la tendresse entre les femmes et Barbe-Bleue est ici pure parole sans réalité).
Coté musical, cette partition luxuriante m'a pour la première fois permis d'apprécier Sylvain Cambreling dont la tonitruance se faisait moins génante; Deborah Polaski fait un véritable éffort de pronnonciation par rapport à sa Cassandre/Didon chantée en moldave,  cela reste toujours incompréhensible mais au moins peut-on un peu mieux gouter la musicalité de la prosodie, reste une voix toujours aussi impressionnante; mais c'est surtout la nourrice de Julia Juon qui en impose par sa voix puissante et son chant intelligemment méné qui évite l'écueil du forte continu dans lequel tombe Polaski en accord avec Cambreling; les quelques notes du rôle de Barbe-bleue ne permettent pas de dire grand chose sur la prestation de Williard White si ce n'est que la simple présence physique et l'attitude de ce type suffisent à poser le personnage à la fois effrayant et tendre.

 

*La Patience de Socrate de Telemann au Staatsoper unter den Linden (octobre 2007)

Etant de passage à Berlin j'en ai profité pour aller voir une oeuvre dont je savais pertinnement qu'elle m'ennuierait au concert tant le style de Telemann me laisse froid: et bien même brillament mis-en-scène, ça n'a pas loupé. Cette musique ne présente pour moi pas le moindre intérêt, sauf la pastorale finale; l'action est nullissime, cela n'avance pas, les personnages sont enfermés dans des stéréotypes d'une pauvreté affligeante et chantent toujours les mêmes airs, enfin l'on ne compte pas les incohérences dramatiques comme le fait que Socrate, personnage éponyme, ait totalement disparu au troisième acte. Dès lors même René Jacobs et la brillante Akademie für alte Musik de Berlin n'ont réussi à me passionner, malgrè également une Inga Kalna déchainée, une Sunae Ihm à la voix gracieuse et stellaire ou d'autres chanteurs tous très méritants. Restait la mes qui tirait très habilement parti du jeu de doubles du livret en installant un décor parfaitement symétrique, la ligne étant située en plein centre de la scène, et qui savait animer les airs les plus insignifiants en demandant aux chanteurs de mimer leur affect - et ce de façon bien plus réussie que Florent Pagny dans un de ses glorieux clip je tiens à le préciser :o)

 

*Roméo et Juliette de Berlioz à Bastille (octobre 2007)

Ce spectacle était prometteur pour deux raisons: la chorégraphie de Sasha Waltz dont j'avais déjà adoré de Didon et Enée et la venue de Valery Gergiev. Pour le second, j'ai été comblé, loin de son mauvais Benvenuto Cellini de Salzbourg, le chef russe a ici fait un travail fabuleux sur la partition que je n'ai jamais trouvée aussi belle (je n'ai qu'une vielle version par Munch chez moi), signe de son succès, tout l'orchestre restait debout après le spectacle dans la fausse pour applaudir le chef (fait rarississime à l'ONP!). Pour ce qui est de la mes, le resultat est moins excellent: tout le début est atrocement conventionnel (la scène du bal manque totalement d'imagination et on se surprend à ne regarder que l'orchestre; la rencontre entre Roméo et Juliette ressemble à du mauvais Béjart), mais la suite devient passionnante (les mouvements latéraux des danseurs pendant le passage de la reine Mab comme pour symboliser la multitude de petites divinités qui hantent l'air lors de l'apparition de la Fée des Songes; le fond du plateau blanc qui se relève laissant couler de l'encre noire en un arborescence sanguinolante; le danseur qui tente l'ascension de ce pan dans le plus complet silence, entreprise aussi désespérée que celle de Sisyphe et qui est le symbole de l'impossible quête amoureuse des deux amants; le tombeau minéral de Juliette enterrée sous les galets...). Pour ce qui est des chanteurs, Ekaterina Gubanova enrhumée était très en dessous de son Nicklausse de l'an passé surtout pour la prononciation; Yann Beuron un peu en pilote automatique, mais ce pilote là est loin d'être désagréable; Mikhail Petrenko manquait de présence et d'assise vocale pour délivrer la morale de l'histoire d'autant qu'il était déstabilisé par les mouvements qu'il devait accomplir.

 

*La Missa Solemnis de Beethoven à Pleyel (octobre 2007)

J'en ronfle encore: Maccreesh+un musicien pour deux choristes+le genre d'oratorio qui m'ennuient profondément tant tout y est noyé dans la pompe et la convention=j'ai vraiment rien à dire. Friedmund en a fait un très bon compte rendu sur son blog.

 

*La Madeleine aux pieds du Christ de Caldara à la Villette (octobre 2007)

Avant de réprendre La Patience de Socrate à Paris, René Jacobs avait décidé de donner pour la première fois en concert cet oratorio enregistré 10 ans auparavant. Je ne dirai rien sur la superbe musique ni sur l'action allégorique bien construite, beaucoup d'autres en ont parlé avant moi et mieux. Je me conteterai de souligner qu'orchestralement on était tout de même un cran en dessous du disque (ici le Concerto Vocale) et que la pate orchestrale semblait par moment s'étioler entre les différents pupitres. Maria-Chrisitina Kiehr est vraiment une chanteuse étrange: techniquement c'est au dessus de tout reproche, la perfection incarnée, elle a même perdu la raideur métallique de ses débuts, mais alors c'est d'un frigide, rien ne transparait, pas la moindre émotion; bizarrement cela fonctionne dans un des airs les plus affligés où cette distance passe pour une transe hallucinée, mais la réussite théatrale s'arrête là. Marie-Claude Chappuis est tout l'inverse, elle ne manque pas de tempérament mais l'Amour terrestre est un rôle bien trop grave qui souligne sans arrêt ses limites vocales. Lawrence Zazzo est un gentil Amour Céleste, gentil c'est le mot, voire niais, surtout quand il se lève avant chaque air avec un sourire de ravi de la crêche des plus crétins, heureusement la voix réussit assez bien à évoquer la sagesse du plaisir divin opposée à la jouissance terrestre.

 

*Concert Sibelius (Symphonies 5 et 6; 7 chants) par Salonen et Heppner à Pleyel (novembre 2007)

Ignorant tout de Sibelius à l'exception du Cygne de Tuonela et de la Valse triste, j'arrivais vraiment dans l'espoir d'être ébloui par l'inconnu et je n'ai pas été déçu. Le philarmonique de Los Angeles dirigés par Esa-Pekka Salonen furent incroyables de plasticité, de souplesse, de chatoyance sonore, je ne suis malheureusement pas assez versé dans la science orchestrale pour décrire le plaisir tactile que l'on prend à écouter une telle douceur de son présenté dans une stature parfaite. Le sommet de la soirée aura été le bis, La Mort de Mélisande, où tous les archets jouaient réellement "sur le souffle".
Je serai plus réservé sur les septs chants, non pas que Ben Heppner ne fut pas à la hauteur, au contraire il a chanté les différents sentiments de façon prenante et d'une voix aussi impérieuse que sensible, mais l'orchestration posthume de ces morceaux écrits à l'origine pour voix et piano leur fait perdre en intimité et en chaleur humaine (à l'exception du Roses noires).

 

*The Rake's progress de Stravinsky au TCE (novembre 2007)

Reprise d'une mes d' André Engel qui réjouit par sa multitude de décors en carton pate, mais qui se limite un peu à ça, bref qui lasse vite: il faut plus d'esprit pour donner vie à cette oeuvre de second degré. L'ensemble orchestral de Paris dirigé par Fréderic Chaslin manque de nerf et surtout de luxuriance pour animer cette partition assez aride de prime abord; Thomas Randle est un superbe Tom (j'adore son timbre et son engagement qui m'avaient déjà ravi dans Solimano de Hasse); David Pitsinger chante Nick avec une voix impressionnante et superbement sonnante mais on peine à trouver du diabolique dans son jeu avant sa mort; Olga Peretyatko chante joliment Ann mais c'est trop cristallin, trop transparent finalement pour vraiment émouvoir; quant à Elsa Maurus elle plafonne très vite dans le grave et se trouve donc très vite handicapée pour traduire la furie et l'excentricité de Baba (Mijanovic y aurait sans doute été fabuleuse, mais elle a annulé). Gregory Reinhardt est tout à fait probant en père la Sagesse et les choeurs du TCE apportaient toute la verve qui manquait cruellement à l'orchestre. Enfin mention spéciale pour Simeon Esper qui chantait Sellem et le gardien de l'asile d'une voix franche et radieuse sans dégoulinade, bref à suivre.  

 

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18 novembre 2007 7 18 /11 /novembre /2007 22:16
Semaine du 17 au 23 novembre :
 
 
 
TELEVISION:
        
       
        ¤¤  Voyage en compagnie de Peter Sellars : samedi 17 à 22h40  (ARTE)
 
 
        ¤¤  Guerre et Paix de Prokofiev 2/2 (ONP, 2000) : dans la nuit de lundi à mardi vers 1h25 du matin  (France2)
G. Bertini
 
 
 
RADIO:
        
 
        ¤¤  Le siège de Corinthe de Rossini (MET, avril 1975) : samedi 17 à 19h30  (FM)
avec B. Sills - Dir: T. Schippers
 
 
        ¤¤  Histoires de musique:  Feuilleton Odyssée (7) : dimanche 18 à 19h07  (FM)                       
                       
 
        ¤¤  Le Roi d'Ys de Lalo : dimanche 18 à 21h  (Radio Classique)
R. Gorr; J. Micheau - Dir: A. Cluystens
 
 
        ¤¤  Intégrale du Ring de 1955 : de mardi (!) à vendredi à 1h du matin  (FM)
J. Keilberth (voir 'Vivace')
 
 
        ¤¤  Concert Versailles (sept. 07) : mardi 20 à 16h  (FM)
Pierre-Yves Pruvot - Les Agrémens; G. Van Waas
Extraits d'oeuvres de Sacchini, Paër, Kreutzer, Monsigny, Lesueur, Gossec, Philidor
 
 
        ¤¤  Concert Magali Léger et Les Paladins (Châtelet; oct. 07) : mercredi 21 à 10h02  (FM)
Dir: J. Corréas - Oeuvres de: Grétry, Haydn, Mozart
 
 
        ¤¤  Concerts éphémères (Cité de la musique, nov. 07) : mercredi 21 à 16h  (FM)
Fauré/Messager, Offenbach, Chabrier, O. Strauss
 
 
        ¤¤  Il Sant' Alessio de Landi (Caen, oct. 07) : jeudi 22 à 20h  (FM)
Jaroussky, Cencic... - Les arts florissants; W. Christie
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10 novembre 2007 6 10 /11 /novembre /2007 14:58

Bon allez je reprends du service avec cet article sur les sorties réçentes de cd.

Parmi les disques déjà disponibles ici, en Allemagne ou aux Etats-Unis, on notera

- Le disque Handel de deNiese et Christie avec un programme pas aussi convenu que prévu même si certains airs sont pas très adapté à sa voix et qu'on aurait aimé plus de Semele (je ne dirais rien sur la pochette). Vidéo promo très très putassière ici.

- Le disque Handel de Kozena et Marcon qui (pour ce que j'en ai entendu, j'attends le concert avant de l'écouter sérieusement) recèle autant de splendeurs (Ariodante) que d'horreurs (Dejanire)

- Le disque hommage à Carestini de Jaroussky et Haïm avec un programme de raretés passionnant (on a évité le pire pour la pochette!)

- Le très attendu Aria di bravura de Damrau et Rohrer avec des perles de Salieri, Mozart et Righini (et encore une fois "pochette mon amour!") - par ici la vidéo.

Et hop, magie de l'internet, voici la vidéo du grand air d'Europa dans l' Europa riconosciuta de Salieri à la Scala avec Muti.

 

- Le disque d'airs de Donizetti, Bellini et Verdi par Dessay et Pido (ainsi que leur Sonnambula) qui ne semble pas apporter grand chose de neuf musicalement ni (et c'est plus étonnant) théâtralement après les incandescentes Lucia de Dessay à Bastille et pour ceux qui connaitraient déjà les live.

    

- L'Ulysse de Rebel par Reyne avec  Laurens, Revidat, Crook, Deletré et Chuberre.

- Un nouveau Solomon de Handel par Reuss avec Connolly, Sampson, Gritton et Padmore.

- L'Alcina de Munich avec Kasarova, Harteros, Cangemi et Prina excellement dirigés par Bolton.

 

Pour l'avenir maintenant:

- Die Schöpfung (NDLR:pffff...) par Christie et une belle distribution (Kühmeier, Karthaüser, Spence, Henschel et Werba) - 19 novembre

- Le nouveau disque star system de Haïm pour le Dixit dominus de Bach et Handel chanté par Jaroussky, Dessay, Spence, Naouri et Deshayes - 19 novembre

- Le disque baroque-grand-n'importe-quoi (Baroque Journey) de Sumi Jo est prévu - 19 novembre

- Piau dans un récital piano Chausson, Debussy, Zemlinsky, Koechlin intitulé Evocations - 20 novembre

- Le DVD de la Manon de Dessay, ce n'est pas la meilleure mes de McVicar et Villazon est incompréhensible, mais Dessay y est extraordinaire - 26 novembre

- Deux fabuleux chanteurs, Kirschlager et Kennlyside dans un programme d'opérettes - 26 novembre (eh oui c'est bientôt Noël!)

- L'Oratorio de Noël par Harnoncourt avec Schäfer, Fink, Güra, Finley et Gerhaher tout de même - 26 novembre

- Pour la modique somme de 777€ l'intégrale studio de la Callas dans un coffret en bois - 26 novembre

Si avec ça vous ne savez toujours pas quoi m'offrir à Noël!! :o)

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10 novembre 2007 6 10 /11 /novembre /2007 12:17
Semaine du 10 au 16 novembre :
 
 
 
TELEVISION:
        
       
        ¤¤  Mario Lanza, un grand ténor à Hollywood : samedi 10 à 22h35  (ARTE)
 
 
        ¤¤  Guerre et Paix de Prokofiev 1/2 (ONP, 2000) : dans la nuit de lundi à mardi vers 1h55 du matin  (France2)
G. Bertini
 
 
        ¤¤  Toute la musique qu'ils aiment...: Natalie Dessay : vendredi 16 à minuit 25  (France3)
 
 
 
RADIO:
        
 
        ¤¤  Motezuma de Vivaldi (TCE, oct. 07) : samedi 10 à 19h30  (FM)
Priante; Prina, Hallenberg; Gauvin; Nesi; Aikin - Curtis
 
 
        ¤¤  Histoires de musique:  Feuilleton Odyssée (6) : dimanche 11 à 19h07  (FM)
Ariane à Naxos - K. Böhm Vienne 1944: 20h07
                       
 
        ¤¤  Invités du quart d'heure: W. Christie et B. Lazar : lundi 12 à 8h15  (FM)
Pour Il Sant'Alessio au TCE
 
 
        ¤¤  Hees bien raisonnable?: invité: P. Jaroussky : lundi 12 à 18h  (Radio Classique)
 
 
        ¤¤  Concert de Roberta Invernizzi (Versailles, sept. 07) : mercredi 14 à 16h  (FM)
Extraits: Sacchini: OEdipe à Colone et Piccinni: Didone abbandonata
 
 
        ¤¤  L'atelier des chanteurs: Chant du cygne de Schubert : jeudi 15 à 15h02  (FM)
F. Goncalves, baryton, et B. Sclessinger, piano
 
 
        ¤¤  "Pauvre Phèdre" : dans la nuit de vendredi à samedi à partir de 1h du matin  (FM)
Rameau (Hippolyte et Aricie); Paisiello (Fedra); Mayr; Pizzetti; Honegger; Auric; Britten; Ohana; Tusques; Banter
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3 novembre 2007 6 03 /11 /novembre /2007 13:38
Semaine du 3 au 9 novembre :
 
 
 
TELEVISION:
        
       
        ¤¤  Fritz Wunderlich, un ténor de légende : samedi 3 à 22h35  (ARTE)
Portrait; All. 2006; 1h; redif.
 
 
        ¤¤  Maestro: Fritz Wunderlich : dimanche 4 à 19h  (ARTE)
 
 
RADIO:
        
 
        ¤¤  Les enfants du baroque: Les 20 ans de La Simphonie du Marais : samedi 3 à 18h  (FM)
 
 
        ¤¤  Marius et Fanny de V. Cosma (Marseilles, sept. 07) : samedi 3 à 19h30  (FM)
Gheorgiu/Alagna - J. Lacombe
 
 
        ¤¤  Histoires de musique:  Feuilleton Odyssée (5) : dimanche 4 à 19h07  (FM)
                       
 
        ¤¤  La Vie pour le Tsar de Glinka : dimanche à 21h  (Radio Classique)
T. Stich-Randall; B. Christoff; N. Gedda - I. Markevitch
 
 
        ¤¤  Le matin des musiciens : Moctezuma ou le chant de l'autre : de lundi à vendredi à 9h05  (FM)
Vivaldi, Graun, Spontini, Prodromidès, Rihm.
 
 
        ¤¤  Concert Sibelius (en direct de Pleyel) : lundi 5 à 20h  (Radio Classique)
Ben Heppner - Orchestre philharmonique de LA - E-P Salonen
 
 
        ¤¤  L'atelier des chanteurs: La Simphonie du Marais jeudi 8 à 15h02  (FM)
 
 
        ¤¤  La vie baroque: Les 25 ans de l'Akademie für alte Musik Berlin : jeudi 8 à 21h  (Radio Classique)
 
 
        ¤¤  Concert franco-allemand (en direct de Munich) : vendredi 9 à 20h  (FM)
G. Kühmeier - Choeur et Orchestre de la radio bavaroise; M. Jansons
Beethoven - Poulenc: Stabat Mater - Mendelssohn - Ravel
 
 
        ¤¤  Les nouveautés du disque: Magdalena Kozena : vendredi 9 à 21h  (Radio Classique)
Invitée pour son nouvel album "Haendel" et son prochain concert au TCE
 
 
        ¤¤  Patrimoine classique: Nikolaus Harnoncourt : vendredi 9 à 23h  (Radio Classique)
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