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Psychologie

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Il catalogo è questo

8 septembre 2008 1 08 /09 /septembre /2008 11:12
[Parce que je suis tout de même les discussions : 
Salustia de Pergolese dirigé par A. Florio passera sur Mezzo samedi 6 à 20h30 (+ redif. multiples, je suppose).]
 
 
________________________________
 
Semaine du 6 au 12 septembre :
 
 
 
TELEVISION:
                       
 
        ¤¤  Rusalka de Dvorak (ONP 2002) : dans la nuit de dimanche à lundi vers 2h10  (TF1)
Ben... Colon / Carsen
 
 
        ¤¤  Hommage à Luciano Pavarotti  : dans la nuit de lundi à mardi vers 1h40  (France2)
 
 
 
RADIO:
        
 
        ¤¤  Concert de Philippe Jaroussky (Festival de Sablé, août 08) : samedi 6 à 13h05  (FM)
M. Stryncl - Musica Florea - Programme Zelenka
 
 
        ¤¤  Falstaff de Verdi (TCE, juin 08) : samedi 6 à 19h05  (FM)
[Se reporter aux articles pour la distribution complète]
 
 
        ¤¤  Te Deum de Berlioz (Berlin, mai 08) + Concerto pour piano n° 4 de Beethoven : dimanche 7 à 13h05  (FM)
C. Abbado - M. Brenciu...
 
 
        ¤¤  Classic classique: pub pour CD : dimanche 7 à 13h30  (RTL)
On devrait notamment y entendre "Le Veau d'or" de Faust et le monologue de Wotan de L'Or du Rhin (sc. 4) par R. Pape.
 
 
        ¤¤  Concert Gerschwin (Turin, juin 07) : dimanche 7 à 14h30  (FM)
W. Marshall - Avec notamment des airs de Porgy and Bess
 
 
        ¤¤  Les élections de l'opéra : avec N. Dessay : dimanche 7 à 18h  (Radio Classique)
[??? le titre inquiète déjà quelque peu, non?...]
 
 
        ¤¤  Un Requiem allemand de Brahms (Châtelet, mai 08) : lundi 8 à 14h30  (FM)
I. Philippe; F. Boesch
 
 
        ¤¤  A portée de mots : avec S. Braunschweig : jeudi 11 à 12h07  (FM)
 
 
        ¤¤  La vie baroque: Festival de Pontoise : jeudi 11 à 21h  (Radio Classique)
 
 
        ¤¤  Les nouveautés du disque : avec Magdalena Kozena : vendredi 12 à 21h  (Radio Classique)

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31 août 2008 7 31 /08 /août /2008 10:15
[Pour les curieux:
rediffusion dimanche 31 à 20h sur France Culture de Tête d'Or de Claudel enregistrée en novembre 1959 à l'Odéon, Boulez avait fait un arrangement d'une musique de Honegger; c'est avec Cuny, Terzieff, Barrault, Sellers, Dessailly... et c'est une version courte.]
 
 
________________________________
 
Semaine du 30 août au 5 septembre :
 
 
 
TELEVISION:
                       
 
        ¤¤  Ludwig ou le Crépuscule des dieux de L. Visconti (1/2) : dimanche 31 à 20h40  (ARTE)
[c'est la version TV, donc plus longue que la première version ciné exploitée en France, mais toujours plus courte que la version originale qui, elle, faisait près de 4h30]
 
 
        ¤¤  Bayreuth: le crépuscule des dieux (docu, 2008) : dimanche 31 à 22h40  (ARTE)
 
 
        ¤¤  Ludwig ou le Crépuscule des dieux de L. Visconti (2/2) : lundi 1er à 21h  (ARTE)
 
 
        ¤¤  Turandot de Puccini (Valence, mai 2008) : lundi 1er à 22h55  (ARTE)
Z. Mehta / Chen Kaige - M. Guleghina; J. Agullo; A. Tsimbalyuk; M. Berti; A. Voulgaridou...
 
 
        ¤¤  Rigoletto de Verdi (1983) : lundi 1er vers minuit 55  (France2)
R. Chailly - [je pense qu'il s'agit du DVD avec Wixell, Pavarotti, Gruberova]
 
 
 
RADIO:
        
 
        ¤¤  Concert Messiaen / Liszt / Mendelssohn (Dresde, en direct) : samedi 30 à 20h  (FM)
J. Märkl - R. Ziesak; M. Erdmann; C. Elsner; A. Marco-Buhrmeister
 
 
        ¤¤  Le 3e sous-sol: moins de 10' en plongée sous Garnier : dimanche 31 à 13h20  (France Inter)
 
 
        ¤¤  Carnet nomade: avec notamment Richard Peduzzi (à Rome) : dimanche 31 à 14h  (France Culture)
[Peduzzi qui quitte la Villa Medici]
 
 
        ¤¤  Requiem de Verdi (Londres, en direct) : dimanche 31 à 20h  (FM)
J. Belohlavek - V. Urmana; O. Borodina; J. Calleja; I. D'Arcangelo
 
 
        ¤¤  "Prague à la cour de l'empereur Rodophe II de Habsbourg: une tour de Babel musicale" (Sablé, août 08) : lundi 1er à 14h30  (FM)
Doulce Mémoire -
 
 
        ¤¤  Mozart et Salieri de Rimski-Korsakov (Montpellier, juillet 08) : lundi 1er à 20h  (FM)
L. Foster - S. Vitart; K. Gorny
[+ les concertos pour piano 23 et 20 (Ciccolini) qui me semblent prévus en début de programme]
 
 
        ¤¤  Oeuvres sacrées de Mozart et Schubert (Vienne) : lundi 1er à 21h  (Radio Classique)
C. Abbado - K. Mattila; M. Lipovsek; R. Holl
 
 
        ¤¤  Portraits d'orchestres: Hommage à Horst Stein : mardi 2 à 14h30  (FM)
Avec notamment: scène finale de Capriccio de Strauss avec F. Weathers (1969).
 
 
        ¤¤  Portraits d'orchestres: Hommage à Horst Stein : jeudi 4 à 14h30  (FM)
Avec notamment: scène finale de Salomé de Strauss avec F. Weathers (1969).
 
 
        ¤¤  Elias de Mendelssohn (Berlin, janvier 08) : jeudi 4 à 20h  (FM)
H.C. Rademann - M. Petersen; I. Villanueva; G. Romberger; S. Davislim; Y.F. Speer
 
 
        ¤¤  La vie baroque: W. Christie et Les Arts florissants : jeudi 4 à 21h  (Radio Classique)
"Rentrée en fanfare"...
 
 
        ¤¤  Dans la cour des grands: l'Opéra national du Rhin et son Opéra Studio : vendredi 5 à 14h30  (FM)
Concert de 8 élèves chanteurs (notamment de F. Pollet) accompagnés de 2 élèves pianistes.


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23 août 2008 6 23 /08 /août /2008 18:10
Semaine du 23 au 29 août :
 
 
 
TELEVISION:
                       
 
        ¤¤  Le chevalier de Saint-Georges, un Africain à la cour : lundi 25 vers minuit 40  (France2)
 
 
 
RADIO:
        
 
        ¤¤  Concert de Cyril Auvity (Montpellier, juillet 08) : samedi 23 à 9h05  (FM)
Ensemble l'Yriade - Programme F. Couperin, Bouvard, Clérambault, M.A. Charpentier, Rameau.
 
 
        ¤¤  Katerina Ismaïlova (version 1963 de Lady Macbeth de Mzensk) de Chostakovitch (Châtelet, mars 07) : samedi 23 à 20h  (FM)
T. Sokhiev - S. Kringelborn; V. Grishko; A. Tanovitsky;E. Akimov...
 
 
        ¤¤  Récital d'Elena Golomeova (Petit Palais, août 08) : dimanche 24 à 14h  (FM)
M. Pereygne, piano - Dans le cadre de "Générations jeunes interprètes"
 
 
        ¤¤  Pelléas et Mélisande de Debussy (TCE, juin 07) : dimanche 24 à 20h  (FM)
B. Haitink - M. Kozena; J.F. Lapointe; L. Naouri; M.N. Lemieux; A. Brahim-Djelloul...
[ voir article]
 
 
        ¤¤  Concert: "Fricassées italiennes" (Saintes, juillet 08) : lundi 25 à 10h02  (FM)
Doulce Mémoire - Chansons de Roland de Lassus, O. Vecchi, L. Marenzio, G. Croce...
 
 
        ¤¤  Grands entretiens: Cecilia Bartoli (redif., décembre 07) : lundi 25 à 21h  (Radio Classique)
 
 
        ¤¤  Concert de Lawrence Zazzo (Beaune, juillet 08) : mardi 26 à 10h02  (FM)
Programme Purcell, Cavalli.
 
 
        ¤¤  Messe solennelle de Berlioz (TCE, avril 07) : jeudi 28 à 10h02  (FM)
R. Muti - G. Kühmeier, P. Breslik, I. Abdrazakov
 
 
        ¤¤  Stabat Mater de Rossini (TCE, avril 08) : jeudi 28 à 20h  (FM)
J. Lopez-Cobos - A. Pendatchanska, S. Koch, M. Polenzani, I. d'Arcangelo...
 
 
        ¤¤  Concert du Petit Palais (nov. 07) : vendredi 29 à 17h  (FM)
I. Södergren, piano - N. Stutzmann et Juliette.

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21 août 2008 4 21 /08 /août /2008 17:57
Allez hop, un nouvel article fourre-tout avant le début de la nouvelle saison qui commencera dès lundi avec le concert Wagner de Pleyel.



* Mats Ek à Garnier (30.04.08)

© L.Leslie-Spinks

Première fois que je voyais un spectacle de ce chorégraphe réputé pour avoir réussi à rendre intelligent un des ballets classiques les plus chiants du repertoire, Giselle, qui, au lieu de se réfugier dans la forêt avec ses copines cocufiées, se retrouve dans un hopital psychiatrique. Deux pièces du chorégraphes étaient ici dansées par le Ballet de l'ONP. C'est la première, narrative, qui m'a le plus séduit: La Maison de Bernarda. L'histoire d'une famille nombreuse espagnole dirigée d'une main fanatique par une mère interprêtée par un homme; un prétendant vient pour épouser l'une des filles, mais c'est une autre qu'il déflore secrètement, laquelle finit par se pendre, la mère s'empresse alors de cacher le corps sous le tapis et tout rentre dans l'ordre. La sévérité espagnole trouve à s'exprimer tant dans la secheresse de la chorégraphie, faite de mouvements brusques et nerveux et qui n'hésite pas à faire appel au cri, que dans le choix des musiques, dont la plus célèbre est la Toccata en ré mineur de Bach quelque peu bidouillée. Le tout est séduisant sans être boulversant, peut-être le drame est-il un peu trop convenu pour émouvoir vraiment.
La seconde pièce, Une sorte de..., joue sur les travestissements et l'habillement, c'est une de ces chorégraphies dont je trouve toujours qu'elles gagneraient à être moins longue, plus dense, pour éviter la lassitude, l'abstraction du propos faisant que, de toute manière, la fin peut surgir à n'importe quel instant.




*Récital Felicity Lott au Châtelet (19.05.08)


Accompagnée par Graham Johnson, la spirituelle Felicity a interprêté un joli programme de mélodies de Wolf (Italienisches Liederbuch), R.Strauss, Poulenc (Tel jour, telle nuit) et Barber. Est-ce mon éloignement de la scène pour ce récital intimiste, l'acoustique du lieu ou mon manque de sensibilité à ce repertoire qui m'ont porté préjudice? Le fait est que je n'ai jamais accroché, sauf aux bis: "On me nomme Hélène la blonde", "Je ne suis pas celle que l'on pense", "J'ai deux amants" et un dernier qui m'est inconnu. Cet aveu est une forme de réponse, je pense vraiment n'être pas sensible à ce répertoire dès lors que des chansons plus légères me viennent comme une bouffée d'air frais. L'interprête n'est pas en cause: malgrè un aigu qui se durcit, Felicity Lott est toujours d'une élégance parfaite, capable de donner à chaque mot leur saveur. Qui peut aujourd'hui chanter ainsi l'air d'Offenbach s'accompagnant d'une gestuelle graveleuse sans avoir l'air vulgaire? Evidemment il m'est difficile de louer son intelligence pour des morceaux (du moins ceux en langue étrangère) dont je n'ai justement pas l'intelligence et, néophyte, la découverte des textes et de leur traduction, c'était sans doute trop d'un coup dans une salle si froide pour que je me laisse séduire. Tant pis, ce sera pour une autre fois.

© T.Leigthon



*I Capuleti e i Montecchi de Bellini à Bastille (05.06.08)


Parmi les mise-en-scène de Robert Carsen que je connais, celle çi est peut-être la pire. Je lui reproche souvent d'avoir de mauvaises idées mais parfaitement rendues sur scène, or là c'est le vide abyssal: RIEN! Pas une idée, une direction d'acteurs qui se contente de régler la circulation. La seule ombre d'intérêt arrive lors de la scène finale, quand Roméo découvre le corps inanimé de Juliette et qu'il longe les murs de scène comme par peur d'approcher de trop près ce qu'il crois être la fatale réalité.
Coté musical la satisfaction est tout autre: les qualités d'Evelino Pido dans Bellini, Donizetti ou Rossini ne sont plus à prouver, c'est passionant d'un bout à l'autre et ne sonne jamais mécanique; d'autant plus remarquable dans ce repertoire où les grosses ficelles ont une facheuse tendance à apparaître facilement.



Mathew Polenzani est un Tebaldo magnifique, soucieux de la ligne et de sa riche ornementation, à l'aigu délicat. Tout ce que l'on trouve à lui reprocher c'est de n'avoir qu'un bel air à chanter, le premier, le reste n'est pas du meilleur Bellini. J'avais trouvé son Edgardo trop lacrimal la saison passée, mais s'il continue sur cette lancée, je sens qu'il va me plaire de plus en plus.
Mikhail Petrenko est un Lorenzo efficace, figure paternelle et sacrée puissante, la partition ne lui en demande pas plus. Le Capellio de Giovani Battista Parodi se laisse par contre plus vite oublier.
J'en arrive donc au couple star: j'aime beaucoup Joyce DiDonato, mais quelles que soient ses qualités, ce rôle est bien trop grave pour elle. Certes la sensibilité à fleur de peau, l'energie débordante, le savoir faire bel cantiste pourraient faire merveille ici, mais elle restera toujours un mezzo colorature qui peut s'aventurer en des terres sopranisantes et c'est déjà beaucoup. Vouloir en faire un contralto, qui plus est un contralto du bel canto finissant, c'est déjà trop. L'aigu a beau être triomphant, le grave sonne sourd et tassé, écoutez ces "e su voi ricada il sangue", vous ne les entendez pas... du coup c'est toujours dans l'aigu qu'elle extrapole. Je ne lui jette pas la pierre, chanter ce rôle comme elle le fait en faisant oublier qu'elle n'a pas la tessiture pour, c'est déjà exceptionnel et à part Vesselina Kasarova et Vivica Genaux, je ne connais aucune interprêtation achevée de ce rôle.
N'ayant pu retourner voir le spectacle pour y écouter Patrizia Ciofi, je ne ferais pas de comparaison entre ces deux Juliette, l'une jeune star à la voix opulente fréquentant un répertoire plus tardif, l'autre bel cantiste fabuleuse qui frole l'idéal dans cette musique. Pour la première fois j'entendais donc Anna Netrebko: la voix est d'une opulence rare sur un large ambitus et la projection souveraine, je comprends qu'il y ait déjà de quoi se pâmer mais certainement pas dans ce repertoire dont elle ne maitrise pas encore les ficelles. Comme souvent chez elle, la prononciation est ouateuse, dommage pour le délicat phrasé de la douce Juliette qui ne pourra ce soir briller que par sa voix et non par ses mots. Car tout cela manque furieusement d'intelligence: je n'attaquerai pas son jeu de scène qui peut paraître cruche, car le rôle n'évite pas une certaine niaiserie il faut l'avouer et sa grossesse est un handicap certains. Mais la sensiblité sonne toujours surfaite, stéréotypée, je n'ai pas senti de sincérité de sa part. Et pour le coup, ce n'est pas dans une telle oeuvre qu'elle peut compenser ce manque d'engagement par son art purement vocal: deux trilles (et encore, mollement battus) c'est bien peu, surtout à coté d'un Roméo qui en est prodigue. Alors certes on reste toujours bluffé par un aigu parfaitement lancé et tenu ou par la caresse permanente de cette voix, mais Anna Netrebko a encore trop peu d'outils dans sa malette bel cantiste pour impressionner durablement ici.



*Don Carlos de Verdi Bastille (19.06.08)

©E.Mahoudeau

La mise-en-scène de Graham Vick est élégante à défaut d'être signifiante; à part le premier tableau d'une économie aussi austère qu'impressionnante, le reste n'est jamais que sobriété un peu vaine (la lumière qui perce à travers le toit dans la prison) mais séduisante tout de même.
La direction de Theodor Currentzis est aussi irrégulière que captivante: à force de mettre en valeur les cuivres et de durcir certains passages déjà hard,  le reste, par contraste, n'en sonne que plus mou. Tout se passe comme si il n'y avait que les passages hautement lyriques et violents qui l'intéressaient.

©C.Leiber

James Morris est un roi fatigué, mais j'ai toujours aimé la noble beauté des ruines; pourtant cette ruine devient problématique en face de l'inquisiteur de Mikhail Petrenko à la voix éclatante de jeunesse et de santé, dont la splendeur n'est vraiment pas à sa place ici.
Stefano Secco est un Carlo remarquable, fremissant et bien chantant; Dimitri Hvorostovky aussi est très bien chantant mais devant ce poseur incorrigible je n'ai jamais été ému, un peu comme si le beau gosse de la classe s'improvisait acteur dans la pièce de fin d'année.
Tamar Iveri est sans doute encore trop jeune et timide pour camper la reine Elisabeth, sa fraicheur et son chant encore un peu scolaire contredisent à chaque instant la stature royale de celle qui est affronte la vanité du monde comme un roc dans la tempête.
Enfin l'Eboli d'Yvonne Naef est catastrophique: certes son emportement est payant dans "O don fatal" mais au prix de quelle vulgarité! Quant à l'air du voile, elle est incapable de le chanter correctement ne maitrisant pas l'art bel cantiste qu'il exige (encore une preuve qu'être chanteuse habituée aux rôles lourds, ne signifie pas que l'on peut tout chanter!): les vocalises sont criées de façon inacceptable, la voix est enraillée et l'air perd toute séduction hédoniste mais aussi tout esprit pour un résultat aussi laborieux que raté. Et sinon, qui a eu la brillante idée de lui peindre son cache-oeil?!! Cela lui donne un air bovin qui rend difficilement crédible sa noire beauté. Bref à oublier bien vite! Et si l'on veut voir une superbe Eboli, celle de Tatiana Troyanos est magistrale.



* La Dame aux Camélias de Neumeier à Garnier (28.06.08)

Chorégraphie moins interessante que La Mort à Venise présentée cette même saison; même si la narration est toujours intelligente (le personnage de Manon qui hante Marguerite; le flashback lors de la vente aux enchères, la presence du père tapie dans l'ombre à jardin pendant presque tout le spectacle...) et adapte clairement la nouvelle plus que la pièce ou l'opéra de Verdi, le propos m'a semblé moins puissant. Je le pressentai à vrai dire et j'étais surtout venu pour voir enfin Roberto Bolle, l'étoile italienne qui n'a pas volé sa réputation, donnant, avec la très belle Agnès Letestu, toute leur force à ces pas-de-deux constamment entrelacés. Je suis en revanche assez triste devant la prestation de Michael Denard, autrefois célèbre danseur, dont la lourdeur viellissante du pas est ici consacrée au rôle du père, c'est aussi crédible que pénible.


©A.Deniau



*Signes de Carlson à Bastille (14.07.08)



Très beau spectacle dans des décors somptueux d'Olivier Debré, tout porte à la rêverie et j'ai été étonné par ce langage chorégraphique qui m'a paru vraiment nouveau (je connais très mal le travail de Carolyn Carlson). Je reste par contre circonspect quant à la structure du ballet et aux titres des tableaux qui m'ont semblé bien hermétiques. Quant à la musique de René Aubry, cela hésite entre le New age sirupeux et la country de façon assez improbable la pluspart du temps.




*Trisha Brown au Palais Royal (23.07.08)


Dans le cadre de "Paris quartier d'été", la chorégraphe américaine a présenté trois de ses ballets: Present tense déjà monté à Garnier, des extraits de L'Orfeo de Monteverdi et Forey Forêt. Le premier est de ces ballets qui gagneraient à être plus concentrés pour éviter que la fascination ne s'étiole et que l'on ne verse aussi soudainement que temporairement dans l'ennui; le second est magnifique de fluidité mais incomplet, on sent bien dans le solo sur le lamento de la messagère qu'il manque une chanteuse sur scène pour équilibrer le plateau; le troisième est surprenant: cela commence dans le silence, on n'entend juste au loin une fanfare, sans doute un concert dans les Tuileries et puis l'on s'apercoit qu'en réalité c'est la musique de la pièce, laquelle se déplace dans l'espace, prenant au piège des spectateurs qui se retournent pour voir où elle se trouve. Spatialisant la musique comme elle spatialise le mouvement, l'effet de la chorégraphie est aussi saisissant qu'indescriptible.



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20 août 2008 3 20 /08 /août /2008 10:17
Semaine du 16 au 22 août :


TELEVISION:  
                     
 
        ¤¤  Maria Callas: un destin d'exception : samedi 16 à 23h55  (France3)
 
 
        ¤¤  L'heure de l'opéra : Aïda : lundi 18 à minuit 20  (France3)
Redif.


RADIO:         
 
        ¤¤  Les tubes de...: Haendel : dimanche 17 à 18h  (Radio Classique)
 
 
        ¤¤  Le livre de la jungle de Koechlin (Radio France, novembre 06) : dimanche 17 à 20h  (FM)
F. Gabel - M.N. Lemieux; N. Schukoff; D. Sedov
 
 
        ¤¤  Concert Liszt / Wagner (Théâtre de la Colline, mar 1994) : lundi 18 à 10h02  (FM)
D. Dupays - F. Person; M. Patrois; M.C. Ducrocq; H. Scwarz; M. Delaunay; D. Durand; J.L. Depoil...
 
 
        ¤¤  Sur tous les tons: au Festival de musique baroque de Sablé : de lundi à vendredi à 18h07  (FM)
 
 
        ¤¤  Tristan et Isolde de Wagner (Bayreuth, juillet 08) : lundi 18 à 20h  (FM)
P. Schneider - R. Dean Smith; I. Theorin; R. Holl; J. Rasilainen; R. Lukas; M. Breedt...
 
 
        ¤¤  Le retour d'Ulysse dans sa patrie de Monteverdi (Drottninghholm, août 08) : mardi 19 à 20h  (FM)
M. Tatlow - P. Salomaa; A. Hallenberg; A. Dahlin; S. Rydén...
 
 
        ¤¤  Les maîtres chanteurs de Nuremberg de Wagner (Bayreuth, juillet 08) : mercredi 20 à 20h  (FM)
S. Weigle - F. Hawlata; A. Mace; A. Korn; M. Volle; K.F. Vogt...
 
 
        ¤¤  Concert Ben Heppner (Pleyel, décembre 06) : jeudi 21 à 15h  (FM)
M.W. Chung - Programme Wagner
 
 
        ¤¤  Le couronnement de Poppée de Monteverdi (Londres, juillet 08) : jeudi 21 à 20h  (FM)
E. Haïm - D. De Niese; A. Coote; T. Mumford; P. Battaglia...
 
 
        ¤¤  Concert Wagner (Radio France, septembre 1994) : vendredi 22 à 15h  (FM)
J. Tate - avec S.M. Pierson
 
 
        ¤¤  Parsifal de Wagner (Bayreuth, juillet 08) : vendredi 22 à 20h  (FM)
D. Gatti - C. Ventris; T. Jesatko; M. Fujimura; D. Roth; D. Randes; K. Youn

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9 août 2008 6 09 /08 /août /2008 13:09
Semaine du 9 au 15 août :
 
 
 
TELEVISION:
                       
 
        ¤¤  L'heure de l'opéra : Le Barbier de Séville : lundi 11 à minuit 15  (France3)
Redif. [Duault demande à Bartoli de nous parler de Rosina mais c'est... Bayo qui la chante! :-/ ]
 
 
 
RADIO:
        
 
        ¤¤  Roméo et Juliette de Berlioz (TCE, oct. 06) : samedi 9 à 20h  (FM)
C. Davis - I. Cals; P. Breslik; K. Ketelsen
 
 
        ¤¤  Ermione de Rossini (Pesaro, en direct) : dimanche 10 à 20h  (FM)
R. Abbado - S. Ganassi; M. Pizzolato; G. Kunde; A. Siragusa; F. von Bothmer; N. Ulivieri...
 
 
        ¤¤  Concert N. Dessay / J. Kaufmann (Montpellier, juillet 08) : lundi 11 à 20h  (FM)
M. Schonwandt - Au programme: Massenet (Manon), Bizet (Carmen), Gounod (Roméo et Juliette), Puccini (Tosca), Verdi (La Traviata)
 
 
        ¤¤  ça me dit l'après-midi : Laurent Pelly (mars 08) : jeudi 14 à 14h  (France Culture)
Redif. - Avec aussi M. Minkowski, M. Léger...
 
 
        ¤¤  Concert Janacek (Londres, en direct) : vendredi 15 à 20h  (FM)
P. Boulez - J.M. Charbonnet; A. Stéphany; S. O'Neill; P. Fried
Programme: Sinfonietta; Capriccio; Messe glagolitique


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3 août 2008 7 03 /08 /août /2008 15:03
Semaine du 2 au 8 août :
 
 
 
TELEVISION:
                       
 
        ¤¤  Night of the Proms 2006 : dans la nuit de samedi à dimanche vers 1h du matin  (France2)
[???]
 
 
        ¤¤  L'heure de l'opérette: La belle Hélène : lundi 4 à minuit 10  (France3)
Redif.
 
 
        ¤¤  La grande soirée "Faust" à Orange : mardi 5 à 20h50  (France2)
 
        ¤¤  Faust de Gounod (en direct) : à 21h35
M. Plasson / N. Joel - R. Alagna; I. Mula; R. Pape, M.N. Lemieux... [voir aussi "Radio"]
 
        ¤¤  Les passions de Roberto Alagna (30' env.) : pendant l'entracte, vers 23h15 
 
 
 
RADIO:
        
 
        ¤¤  La mouche de D.H. Hwang (Châtelet, juillet 08) : samedi 2 à 20h  (FM)
P. Domingo - [voir article de Friedmund]
 
 
        ¤¤  Concert Vivaldi / Bach (Festival de Saintes, juillet 08) : dimanche 3 à 9h05  (FM)
B. Labadie - H. Blazikova; D. Guillon
 
 
        ¤¤  Récital "Générations jeunes interprètes" (Petit Palais, juillet 08) : dimanche 3 à 14h  (FM)
 
 
        ¤¤  Festival de musique de chambre à Delft (en direct) : dimanche 3 à 20h  (FM)
Programme Grieg, Brigde, Röntgen, Brahms
C. Stotijn, mezzo
 
 
        ¤¤  La mort de Cléopâtre de Berlioz (Pleyel, oct. 07) : lundi 4 à 10h02  (FM)
M-W Chung - B. Uria-Monzon
+ Ouverture du Carnaval romain et Symphonie n° 3 de Beethoven
 
 
        ¤¤  Concert Stravinsky / Prokofiev (Montpellier, juillet 08) : lundi 4 à 20h  (FM)
D. Gatti - K. Aldrich; L. Regazzo
 
 
        ¤¤  Faust de Gounod (Orange, en direct) : mardi 5 à 21h30  (FM)
M. Plasson - R. Alagna; I. Mula; R. Pape, M.N. Lemieux... [voir aussi "Télévision"]
 
 
        ¤¤  Concert Bruckner (Festival de Saintes, juillet 08) : mercredi 6 à 20h  (FM)
P. Herreweghe
 
 
        ¤¤  Récital Mireille Delunsch (La Grave,18 juillet 2008) : vendredi 8 à 20h  (FM)
(sous réserve d'un changement de programme)
Messiaen: Harawi - Debussy: Proses lyriques - Berlioz: Les Nuits d'été
Michel Béroff : piano

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3 août 2008 7 03 /08 /août /2008 14:54

Impressions beaunoises

 

Récital Max Emanuel CENCIC

 

Hospices de Beaune, Salle des Pôvres, le 20 juillet 2008

 

 


 

 

ENSEMBLE PULCINELLA

Direction et violoncelle : Ophélie GAILLARD

 

 

**********************

 

PROGRAMME : « Cantates italiennes »

 

 

Antonio VIVALDI

            Concerto pour violoncelle en do mineur RV 401

            Cantate Amor, hai vinto RV 683

            Pièce instrumentale, opus 1 n°12 La Follia

 

entracte

 

 

Antonio VIVALDI :

            Cantate Cessate, omai cessate RV 684

            Sonate pour violoncelle

 

Domenico SCARLATTI

            Cantate Tinte a note di sangue

 

 

Bis :

Georg Friedrich HAENDEL

            Airs de Serse : Crude furie degl’orridi abissi

                                    Se bramate d’amar chi vi sdegna

 

 

*****************

 

La salle des Pôvres des Hospices (Hôtel-Dieu du XVe s.) apparaît vraiment magnifique avec son éclairage nocturne ; les polychromes des célèbres poutres transversales avalées par des têtes de monstres marins sont savamment mis en valeur et la lourde écarlate des courtines donne une chaleur inattendue à ce lieu très particulier.


Il faut imaginer une salle qui semble d’une longueur infinie (une cinquantaine de mètres en réalité), peut-être plus haute que large, impression sans doute renforcée par ces anciens lits de malades à colonnes qui s’appuient tout le long des deux murs latéraux et qui rétrécissent ainsi la largeur du rectangle, tandis qu’au-dessus d’eux les murs clairs donnent au contraire du volume guidant le regard à une quinzaine de mètres plus haut vers le faîte de la charpente réalisée sur le principe d’une carène renversée. Au fond du rectangle, une cloison moderne mais travaillée dans le style flamboyant sert de séparation entre la grande salle et l’ancienne chapelle ; une simple petite marche permet de passer de l’une à l’autre et les deux vantaux du portail de la cloison ont été laissés grand ouverts. C’est là que seront installés les musiciens, dans l’aire de l’ancienne chapelle, derrière cette cloison, certes ajourée, mais cloison tout de même, donc presque totalement masqués à la vue des spectateurs, seuls les deux solistes essayeront de se partager l’ouverture vers la salle.

Je donne ces détails pour tenter d’expliquer que ce lieu n’a rien d’une salle de concert et que, comme on n’a pas cru bon d’installer une estrade ou un praticable quelconque, il n’est pas possible de voir grand chose passé le deuxième rang en tout cas pas les musiciens assis au même niveau que les spectateurs – et quand c’est la soliste, c’est tout de même dommage. 

Heureusement, j’avais pu choisir une place donnant sur l’allée centrale et c’est une astuce à retenir si vous avez envie de voir ceux que vous êtes venus entendre. Donc pour la visibilité, ce n’est pas terrible et pour l’acoustique, eh bien… dans ce lieu immense (je crois que la collégiale est plus petite, en tout cas c’est l’effet que j’en ai eu) il y a une réverbération assez prononcée et les sons perdent de leur netteté, de leur clarté, semblent finalement comme assourdis pour ne pas dire confus, la voix ne ressort jamais assez de l’accompagnement musical et m’est apparue souvent comme étouffée par lui. Cela ne tenait pas au chanteur, mais bien à l’acoustique du lieu… Voilà pour le décor.

 

L’ensemble Pulcinella comprenait sept autres musiciens en plus d’O. Gaillard qui dirigeait de son violoncelle, donc presque exclusivement par des mouvements de tête, d’autant plus que les musiciens étaient placés derrière elle ce qui interdisait les échanges de regards. J’ai noté qu’elle tenait son instrument d’une manière assez particulière, coincé entre ses mollets, sans pique (ça ne doit pas être le terme approprié ^^) pour le faire reposer au sol et en soulager le poids ; c’était amusant à voir. Son violoncelle a un timbre assez sombre, m’a-t-il semblé.

J’ai trouvé l’ensemble très agréable, mais à la sonorité un peu lourde (l’acoustique y est sans doute pour quelque chose) ; il n’y a pas là la légèreté, ni l’élan d’un ensemble comme L’Arpeggiata, par exemple.

 

Anne Blanchard est venue nous annoncer que le programme serait un peu bouleversé par rapport à ce qui avait été imprimé et que comme Max Emanuel Cencic était particulièrement généreux, il nous chanterait une cantate en moins (logique audacieuse !), mais qu’il avait prévu des bis absolument magnifiques, laissant entendre que ceci compenserait cela.

 

La première cantate Amor, hai vinto reprend les thèmes chers à Vivaldi de la navicella emportée dans la tempête comme le pauvre petit amoureux malmené par la vie mais trouvant refuge en son havre, c’est-à-dire le cœur de sa bien aimée. La seconde Cessate, omai cessate est beaucoup plus sombre, elle reprend les thèmes du style arcadien (avec une « Dorilla ingrata » o « Dorilla inumana », la bergère qui fait souffrir son amoureux) mais le ton est très véhément et l’on évoque les enfers plus que les vertes prairies ; on sent là la souffrance, la rancune et la menace fait frémir :

« Andrò d’Acheronte su la nera sponda,

Tinguendo quest’onda di sangue innocente,

Gridando vendetta,

Ed ombra baccante vendetta farò. »

et portée par la voix sûre et pleine de Cencic on prend la chose au sérieux. La troisième cantate, Tinte a note di sangue de Scarlatti, est bien différente des deux autres. Elle comporte quatre parties (2 récitatifs et 2 airs), alors que celles de Vivaldi en ont cinq et l’on quitte complètement les thèmes de la nature pour celui du fond du cœur, de l’individu et de l’intime, en employant un style épistolaire (faut-il voir là un lien avec les romans par lettres à la mode à l’époque ?… je mets « à l’époque », mais je ne sais pas de quand date cette cantate ^^… mais par le ton, elle me semble plus tardive que celles de Vivaldi, comme si elle n’était plus de la même génération) La véhémence n’est pas moins présente dans cette rupture amoureuse qui se vit mal et où fusent les reproches de celui qui menace parce qu’il n’est plus choisi.

 

La voix de Cencic impressionne vraiment. On n’entend jamais une voix de tête étriquée, mais au contraire on a le sentiment de puissance, de plénitude, de force. Etonnamment, il y a de la virilité dans ce timbre ; on n’est pas dans l’élégiaque, ni dans le séraphique, mais dans le charnel et avec une ferme assurance.

Pour ce qui est du soutien par le regard et l’expression nous en avons été privé, pour une bonne part, durant ces cantates, car Cencic avait malheureusement les yeux sur ses partitions. Le regret est d’autant plus vif que pour les deux airs de Haendel en bis, il n’avait plus besoin de son pupitre et là nous avons eu droit aux regards éloquents, à la force de l’expression soutenue par une présence de contact, je dirais, en appuyant ses regards et ses élans sur le public (je me demande d’ailleurs si une telle proximité de plain-pied avec les premiers rangs n’est tout de même pas un peu gênante, ou disons déroutante, pour les artistes).

Les deux airs de Serse étaient vraiment époustouflants. J’avais pourtant dans l’oreille leur interprétation par I. Kalna, rien de moins, et je dois dire de Cencic m’a complètement bluffée, non seulement par son agilité mais par l’ampleur de sa voix (évidemment il n’atteint pas les aigus de Kalna, restons calmes), cette voix qui sonne pleine, soutenue par une force et une autorité remarquables. C’était vraiment sidérant et magnifique. Son prochain album est assurément à guetter avec impatience.

 

Est-ce l’effet festival, mais M.E. Cencic est apparu fort souriant et du reste bien sympathique. Après le concert, il est même venu au contact du public en se postant dans la cour des Hospices face à la sortie de la salle, regardant chacun aimablement et tout prêt à engager la conversation. De la même manière, en toute simplicité, on pouvait le croiser le lendemain dans les rues de Beaune.

 

Ah ! j’allais oublier d’évoquer sa tenue vestimentaire : chaussures noires vernies, mais à lacets, pantalon gris au tombant impeccable, veste noire qui semblait de velours, chemise noire mais masquée par une étole de soie passée autour du cou et soigneusement étalée sur son épaule gauche, étole noire évidemment mais parsemée de motifs argent et avec un large passement argent, sur le sein droit une broche de brillants représentant un animal à longue queue enroulée.

Ecco !

 

C.

 

 

NB : On pourra retrouver Cencic dans du Haendel salle Gaveau, le 4 mars prochain, en duo avec Sabata.

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30 juillet 2008 3 30 /07 /juillet /2008 01:29
Semaine du 26 juillet au 1er août :
 
 
 
TELEVISION:
                       
 
        ¤¤  L'heure de l'opéra: La Traviata : lundi 28 à minuit 15  (France3)
Redif.
 
 
        ¤¤  La boîte à musique de J-F Zygel : Les classiques : vendredi 1er à 23h10  (France2)
Avec la participation de Sandrine Piau.
 
 
 
RADIO:
        
 
        ¤¤  Orphée et Eurydice de Gluck (version française) (Beaune, en direct) : samedi 26 à 21h  (FM)
J. Rhorer - S.Ferrari ; M. R. Wesseling; M. Léger
 
 
        ¤¤  Petite messe solennelle de Rossini (Montpellier, juillet 08) : dimanche 27 à 9h05  (FM)
Version pour solistes, 2 pianos, harmonium et choeur
 
 
        ¤¤  Récital d'Ann Murray et de Philip Langridge (Londres, février 08) : dimanche 27 à 14h  (FM)
M. Martineau, piano - Programme Barber, Bridge, Moeran, Britten.
 
 
        ¤¤  Salustia de Pergolèse (Montpellier, en direct) : lundi 28 à 20h  (FM)
A. Florio - M. Ercolano; J.M. Lo Monaco; M. de Liso; R. Milanesi; C. Auvity; V. Varriale
 
 
        ¤¤  Le Roi David d'Honegger (Montpellier, en direct) : mardi 29 à 20h  (FM)
M. Brauer - A. Wilms et D. Kogan (récitants); G. Girard; B. Vinson; J. Dran
 
 
        ¤¤  The Fairy Queen de Purcell (Aix, juillet 08) : mercredi 30 à 20h  (FM)
W. Christie - Académie européenne de musique
 
 
        ¤¤  L'enfant et les sortilèges de Ravel (Pleyel, février 07) : jeudi 31 à 15h  (FM)
Kazushi Ono - P. Petibon; V. Gabail; N. Gubish; K. Deshayes; J. Delescluse; N. Rivenq; C. Fel
 
 
        ¤¤  Récital Karita Mattila (Aix, juillet 08) : vendredi 1er à 15h  (FM)
M. Katz, piano - Programme Duparc, Kuula, Melartin, Merikanto, Madetoja, Rachmaninov, Dvorak

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19 juillet 2008 6 19 /07 /juillet /2008 20:50
[Rappel de l'info d'Ariodante79: "le 19 juillet il y a la diffusion radio de la Rosinda de Cavalli, que je viens de chanter à Potsdam"
 
 
NB: Ces prévisions sont un bis car mon ordinateur a fait un caprice lorsque j'en étais au programme radio du vendredi (évidemment, du vendredi!), je dois donc tout retaper allegramente, attendez-vous tout de même à encore plus d'erreurs de frappe (bien sûr, de frappe!) qu'à l'accoutumée...]
 
 
________________________________
 
Semaine du 19 au 25 juillet :
 
 
 
TELEVISION:
                       
 
        ¤¤  Thomas Quasthoff et Hélène Grimaud au Festival de Verbier (2007) : dimanche 20 à 19h  (ARTE)
 
 
        ¤¤  L'heure de l'opéra: Tosca : lundi 21 à minuit 20  (France3)
Redif.
 
 
        ¤¤  Carmen de Bizet (Orange, 2004) : dans la nuit de lundi à mardi vers 1h10 du matin  (France2)
Dir.: M-W Chung
 
 
        ¤¤  Passions d'opéra: 60 ans d'art lyrique à Aix-en-Provence (docu, 2008) : mercredi 23 à 21h  (ARTE)
 
 
        ¤¤  Belshazzar de Haendel (Aix, en "léger" différé) : mercredi 23 à 21h55  (ARTE)
R. Jacobs / C. Nel - R. Joshua; K. Hammarström; K. Tarver; B. Mehta... [voir aussi 'Radio']
 
 
 
RADIO:
        
 
        ¤¤  Carmen de Bizet (Orange, juillet 08) : samedi 19 à 20h  (FM)
M. Plasson - B. Ura-Monzon; M. Alvarez; E. Jaho; A. Odena; K. Deshayes...
 
 
        ¤¤  Classic Classique: spéciale Montserrat Caballé : dimanche 20 à 13h30  (RTL)
 
 
        ¤¤  Don Bucefalo de Cagnoni (Martina Franca, en direct) : dimanche 20 à 21h  (FM)
M. Caldi - F. Morace; A. Caputo; F. De Giorgi; M. Silvestri; G. De Pace; A. Girardi; D. Mizuki
 
 
        ¤¤  Le matin des musiciens : Luciano Pavarotti à travers ses rôles : de lundi à vendredi à 9h05  (FM)
 
 
        ¤¤  Concert de l'Ensemble Accroche Note (Montpellier, juillet 08) : lundi 21 à 15h  (FM)
Françoise Kubler, soprane
Programme Schubert/Cavanna, Haydn, Aperghis, Huber, Perez-Ramirez
 
 
        ¤¤  Concert Mahler / Berg / Schoenberg (Pleyel, juin 08) : mardi 22 à 10h02  (FM)
P. Boulez - Laura Aikin
 
 
        ¤¤  King Arthur de Purcell (Montpellier, juillet 08) : mardi 22 à 20h  (FM)
H. Niquet - C. Santon Jeffrey; A.M. Labin, M. Vidal, M. Mauillon, J. Fernandez...
 
 
        ¤¤  Belshazzar de Haendel (Aix, en direct) : mercredi 23 à 20h  (FM)
R. Jacobs / C. Nel - R. Joshua; K. Hammarström; K. Tarver; B. Mehta... [voir aussi 'Télévision']
 
 
        ¤¤  Esmeralda de L. Bertin (Montpellier, juillet 08) : vendredi 25 à 20h  (FM)
L. Foster - M. Boog; M. Nunez Camelino; F. Ellero d'Artegna; F. Antoun...

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